23 septembre 2014

Des idées, encore des idées

Je suis amenée à me rendre chez les gens pour des problèmes variés : malpropretés, griffades, miaulements intempestifs, agressivité... Bien entendu, rien n'est jamais tout noir ni tout blanc, et l'équation cause = conséquence est rarement vérifiable. Ainsi, chez certaines personnes, l'environnement semble à première vue idéal ! Arbres à chats, griffoirs, jeux divers et variés, aménagements personnalisés... Alors il faut chercher les causes ailleurs (mais ça n'est pas le sujet du jour !).
Aujourd'hui, je voudrais rendre hommage à ces gens qui sont si attentifs aux besoins de leurs chats, et qui regorgent d'idées pour aménager des territoires toujours plus riches et ludiques. Voici en image ce que j'ai pu voir lors de certaines consultations. Encore des idées à exploiter !

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Charlotte de Mouzon - www.ethocat.com





 







21 juillet 2014

Enrichissez le quotidien de votre chat !

Aujourd’hui  de nombreux petits félins  vivent en appartement. Ce n’est pas un problème lorsqu'on a un chat de nature calme ou qu’on offre suffisamment de stimulations à son compagnon. Par contre si votre Chat vient à s’ennuyer, il ne manquera pas de trouver un moyen de libérer ses tensions ! On peut alors aller à l’encontre d’un certain nombre de désagréments... Pour éviter le pire, enrichissez le quotidien de votre chat !

Les arbres à chat

Un arbre à chat, ça ne fait pas toujours beau dans la maison, mais cela peut avoir plusieurs utilités pour les chats, et notamment de se positionner en hauteur, d’avoir un abri tranquille, de faire ses griffes. Voici le top des arbres à chats, qui permet les trois à la fois. 


Les griffoirs

Il est essentiel pour un chat de pouvoir faire ses griffes ! S’il n’a pas déjà de quoi assouvir ce besoin (un tapis, un paillasson…), vous pouvez lui offrir un joli griffoir, ou à défaut un tapis à griffer. En général, les chats apprécient les griffoirs en sisal. Voilà le type de griffoir que je recommande en général, il favorise tous les types de griffades : horizontales ou verticales, à plat ou autour d’un support cylindrique…


Les jeux divers et variés

Surtout lorsqu'ils sont jeunes, les chats peuvent s’amuser d’un rien. Un bouchon au bout d’une ficelle, une boulette de papier, le petit bout de plastique qui permet de refermer les sachets de pain de mie… 
Voici tout de même une sélection de jeux plébiscités par la majorité des chats (tout en gardant à l’esprit que tout ne peut pas plaire à tout le monde et que chacun a ses petites préférences…) : le circuit de jeu Catit design senses, les souris, les tunnels, le laser, les balles en mousse, les cannes à pêches… Et ce ne sont que quelques exemples parmi la multitude des possibilités... 
Regardez comme on peut s'amuser quand on est un chat !




Un environnement qui évolue

Si votre chat n’est pas anxieux de nature, pensez à apporter quelques nouveautés à son environnement de temps à autres. Un carton qui reste quelques heures, un cabas à renifler, des meubles que l’on déplace... des petites choses en somme, mais qui constituent toujours une bonne occupation ! Pensez également à ne pas toujours lui laisser les mêmes jeux à disposition : vous pouvez ranger une partie de ses jouets dans une « boîte à jeux », et alterner de temps à autre, afin qu’il ne se lasse pas de jouer !

Vous êtes bricoleurs ? Les possibilités sont infinies : cabanes, parcours en hauteur, arbres à chats « maison »… Un peu d’inspiration ici ou .


Allez, au travail !

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Charlotte de Mouzon - www.ethocat.com

10 mars 2014

Le refuge AVA (Aide aux Vieux Animaux), un sanctuaire mais aussi un lieu d’études scientifiques.

J’ai rencontré Brunilde Ract-Madoux, à un colloque de la SFECA fin 2013. Ethologue au refuge AVA, elle était venue présenter une étude réalisée dans ce refuge pas tout à fait comme les autres. Il y a quelques semaines, Brunilde a eu la gentillesse de me faire visiter le domaine, et de prendre le temps de parler avec moi des études qu’elle réalise à l’AVA. J’ai été tout particulièrement intéressée par cet échange, d’autant plus qu’encore peu d’études scientifiques sont réalisées sur le Chat, cette espèce fascinante sur laquelle nous avons encore tant à découvrir.
Le refuge AVA a ceci de particulier qu’il collabore depuis plusieurs années avec des Ethologues afin d’étudier les comportements des chiens et des chats, sous deux axes de recherche principaux : le bien-être et la réhabilitation des animaux. S’étalant sur un domaine de 75 hectares, celui-ci offre à ses chats une vie paisible dans de grands enclos extérieurs, parsemés de nombreux arbres, points de nourriture et abris.
Ces dernières années, Brunilde Ract-Madoux s’est attachée à étudier l’organisation spatiale d’une population de chats captifs, avec pour application directe une meilleure compréhension des besoins des chats et la mise en place des aménagements adaptés. Elle a observé les comportements des chats et leur utilisation de l’espace sur un cycle annuel, afin de déterminer en quoi un milieu de vie bien aménagé peut permettre aux chats de réguler leurs distances interindividuelles et ainsi contribuer à leur bien-être.
En effet, on sait que le chat est un animal solitaire, mais que des regroupements de chats peuvent se faire lorsqu’une ressource alimentaire est concentrée dans un espace donné. Brunilde Ract-Madoux précise que l’on peut souvent observer une grande tolérance des chats avec leurs congénères, à travers un certain nombre de contacts et d’interactions positives (souvent en lien avec le degré de parenté, mais pas seulement). La captivité (et notamment la vie en refuge) force les individus à vivre dans un espace restreint, et il est important de savoir comment aménager cet espace au mieux pour que les chats puissent réguler leurs distances interindividuelles et évoluer dans un environnement le plus serein possible.
L’étude de Brunilde Ract-Madoux a révélé que l’utilisation de l’espace par les chats varie significativement en fonction des saisons. Des abris sont répartis dans tout l’enclos et les chats sont majoritairement dispersés en été. Or, en hiver ceux-ci ont tendance à se regrouper autour d’un grand chalet central qui est chauffé (bien que certains gardent toujours un peu leurs distances). Il a également été observé un chevauchement important des domaines vitaux des chats et de nombreux contacts entre ceux-ci (bien que très peu d’interactions à proprement parler). Ces résultats confirment le mode de vie solitaire du chat domestique, mais suggèrent une très grande tolérance des chats amenés à vivre en captivité. Brunilde Ract-Madoux souligne également l’importance de mettre en place des aménagements  adaptés au bien-être des chats, leur besoins variant en fonction des saisons.

Pour plus d’informations, vous pouvez visiter le site du refuge AVA : http://www.avarefuge.com/


Charlotte de Mouzon - www.ethocat.com

5 février 2014

Et les chiens dans tout ça?

Vous êtes intéressés par le comportement du chien? EthoDog aussi existe !

 
Rendez-vous sur http://www.ethodog.fr/
 

3 février 2014

Pour le plaisir... :)

Une petite illustration de la patience dont peuvent faire preuve les chattes avec leurs chatons...
 




Charlotte de Mouzon - http://www.ethocat.com/

15 janvier 2014

Le développement des comportements

Vous êtes vous déjà demandé pourquoi, dans les mêmes conditions de vie, deux chats peuvent évoluer complètement différemment ? L’un va passer ses journées dehors à explorer, à chasser, à jouer, alors que l’autre préfèrera se prélasser tranquillement dans la douceur du canapé… Est-ce inscrit dans leurs gènes ou est-ce un effet de l’environnement?
 
Ouverture de ce blog avec une réflexion sur la part de l’inné et de l’acquis dans le développement des comportements du chaton.
 
 
Le mémoire que je publie ici est un ouvrage à caractère bibliographique. Il a pour but de recenser l’état de nos connaissances sur la part de l’inné et la part de l’acquis dans les comportements du chaton en cours de développement. Vous vous rendrez compte au cours de la lecture qu’il est difficile de compartimenter inné et acquis, génétique et environnement. Ce constat mène au débat fatidique qui a fait couler l’encre des plumes des éthologues pendant des décennies, le débat inné-acquis. Cette grande polémique est donc évoquée dans la deuxième partie de ce travail.

Pour lire le mémoire, Cliquez - ici !


Charlotte de Mouzon - http://www.ethocat.com/